Faire un compost chez soi est à la fois écologique et bénéfique pour le jardin. Que vous ayez un espace extérieur ou que vous viviez en appartement, il existe des méthodes adaptées pour transformer vos déchets organiques en un engrais naturel et riche. Dans cet article, nous allons explorer comment réussir votre compost dans un jardin grâce à cinq étapes clés, découvrir les techniques adaptées à un habitat urbain avec le Bokashi ou le lombricomposteur, déterminer ce qu’il est possible ou non de mettre dans un compost et comment utiliser efficacement le produit fini. Joignez-vous à nous pour apprendre comment entretenir un compost maison sain et utile.
Dans le jardin : les 5 étapes pour réussir votre compost
Réaliser un compost dans son jardin nécessite un certain nombre de précautions pour assurer sa bonne décomposition. La première étape consiste à choisir le bon emplacement. Idéalement, vous devriez opter pour un endroit ombragé, à l’abri du vent et à proximité d’une source d’eau. Ensuite, préparez le sol en le désherbant et en le nivelant pour une bonne aération.
Après avoir préparé l’emplacement, commencez à empiler les matériaux organiques. Alternez les couches de déchets bruns (feuilles mortes, branches) avec les déchets verts (épluchures de légumes, marc de café) pour équilibrer l’azote et le carbone. Arrosez régulièrement le tas pour maintenir une humidité adéquate et pensez à le retourner toutes les deux semaines pour favoriser l’aération et la décomposition.
En appartement : le Bokashi et le lombricomposteur
Pour ceux qui vivent en appartement, le compostage traditionnel n’est pas toujours possible. Heureusement, des alternatives comme le Bokashi, une méthode de fermentation rapide, ou le lombricompostage, sont d’excellentes solutions. Ces méthodes permettent de réduire la quantité de déchets tout en produisant un amendement pour les plantes d’intérieur.
Le Bokashi est un processus fermé, ce qui le rend idéal pour les petits espaces. Les lombricomposteurs, quant à eux, sont des dispositifs utilisant des vers pour transformer les déchets organiques. Tous deux nécessitent peu d’entretien mais permettent d’obtenir rapidement un compost riche en nutriments.
La méthode Bokashi
La technique Bokashi repose sur un processus de fermentation contrairement à la décomposition aérobie classique du compostage. Grâce à l’utilisation de micro-organismes, les déchets organiques sont décomposés dans un récipient hermétique. Tous types de déchets peuvent être ajoutés, même ceux généralement interdits dans un compost traditionnel, comme la viande et les produits laitiers.
Ce processus ne produit pas le même type de compost que d’autres méthodes, mais il crée un engrais liquide appelé “thé de Bokashi” riche en nutriments. Pour l’utiliser, il suffit de diluer ce liquide puis d’arroser vos plantes. Le solide restant du Bokashi peut ensuite être enterré pour enrichir le sol ou passé dans un tas de compost extérieur pour une décomposition finale.
Le lombricompostage
Le lombricompostage repose sur l’activité de vers de terre pour décomposer les matières. Installé dans un conteneur spécifique, ce système est parfaitement adapté à la vie en appartement et peut même être rangé sous l’évier. Les vers se nourrissent de déchets organiques, produisant un compost de haute qualité.
Cependant, pour une efficacité optimale, il faut prêter attention au contenu que l’on y ajoute. Évitez les produits laitiers, la viande et les huiles. Assurez-vous également de maintenir un bon niveau d’humidité et de température. Bien entretenu, un lombricomposteur est une source constante de compost pour les jardinières et les plantes d’intérieur.
Quoi mettre ou ne pas mettre dans un composteur ?
Comprendre ce qui va dans votre composteur est crucial pour éviter des mauvaises odeurs et attirer des nuisibles. Pour un compost sain, les déchets verts, comme les épluchures et le marc de café, se mélangent bien avec les déchets bruns tels que les feuilles mortes et le carton non teint.
Mais attention, certains matériaux doivent être évités. La viande, les produits laitiers, les huiles et les matières plastiques ne se décomposent pas correctement et peuvent déranger le processus naturel. Les agrumes en excès et les mauvaises herbes montées en graines sont également à bannir pour maintenir la qualité du compost final.
Comment utiliser le compost ?
Une fois votre compost prêt, l’utilisation de cet “or noir” est multiple. Il peut être utilisé en tant qu’amendement enrichissant pour le terreau, aidant à améliorer la structure du sol et à apporter des nutriments essentiels aux plantes. Mélangez-le à la terre de vos pots ou jardinières pour améliorer la croissance de vos végétaux.
Vous pourrez également l’utiliser comme paillis en l’étalant directement sur les sols autour des plantes. Cela aidera non seulement à conserver l’humidité mais également à protéger les racines durant l’hiver. N’oubliez pas que le compost doit être mature avant utilisation pour éviter de brûler vos cultures et permettre aux nutriments d’être absorbés efficacement.
Pratique
Les derniers bons plans
Rester informé des dernières pratiques en matière de compostage peut être bénéfique. Consultez les ressources en ligne et participez à des ateliers pour découvrir de nouvelles techniques et astuces. Des sites comme “Jardinons Ensemble” offrent régulièrement des remises sur des équipements de compostage.
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Situation | Solution |
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Jardin avec espace | 5 étapes faciles pour réaliser un compost traditionnel |
Appartement | Opter pour le Bokashi ou le lombricompostage |
Métaux à mettre | Équilibrer bruns et verts, éviter viande et produits laitiers |
Utilisation du compost | Amendement du sol, paillage, respect des périodes de maturité |
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